Cette photo représente bien l’état d’esprit d’un entrepreneur ou d’un porteur de projet, ou tout du moins, le mien.

C’est oui et puis c’est non.

On y va et puis on y va plus et finalement on y retourne.

On doute et puis on fonce.

Ça passe et puis ça passe plus et ça repasse.

Ça bloque, ça se débloque.

C’est penser et faire mille choses à la fois et l’impression de ne rien faire ou que ça n’avance pas.

C’est faire des to do list H24 même des to do list ou on écrit de faire une to do list.

C’est constater la montagne de choses qui restent à faire.

Mais c’est aussi la satisfaction de barrer les choses réalisées de cette to do et de constater le chemin parcouru.

Des to do* j’en ai mille.

Des idées sur des bouts de papier, sur des cahiers, mille aussi.

Des moodboards, mille.

Des to do dans mon tel, mille.

Des to do dans ma tête, mille.

C’est si fouilli mais c’est si riche !

Un bordel organisé comme on dit. On sait ou on va et ou on veut aller. On a envie.

Le chemin ? par ou passer ? clairement on ne sait pas et c’est ça qui est fort et enrichissant. Car c’est en avançant qu’on apprend, qu’on tombe et qu’on apprend à se relever, à S’ADAPTER et à ACCEPTER ; ce sont pour moi les deux leçons de ces presque deux années en tant que solo au bureau.

« We became entrepreneurs because we didn’t fit in other people’s world. So we created our own.” – Teresa Fox // co-founder, glam doll donuts.

 

J’ai quitté le salariat car ce ne me convenait plus. Je voulais faire les choses à ma manière en assaisonnant de mes valeurs et de mes engagements. 

Et je ne regrette pas une seule seconde.

 

Même si chaque étape me parait être le Kilimandjaro (l’un de mes rêves) à grimper.

Et finalement ça se grimpe assez easy (enfin presque). Ça parait compliqué au départ quand tu vois de tout en bas le bout de la montagne mais en vrai c’est le chemin qui compte. Pas après pas. Step after step. Comme un marathon.

Et ce chemin, certes il n’est pas simple, certes ce n’est pas tout droit mais comme dirait orelsan, « Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête » ; et c’est vrai, c’est le chemin qui compte, pas l’arrivée, et plus il est biscornu, plus il est fort en savoirs, en expériences, en saveurs.

 

L’entreprenariat c’est donc un peu ça. Les montagnes russes, le kilimandjaro à grimper tous les 4 matins.

 

Mais je vois ça aussi comme une constellation.

Plus tu avances dans ton idée, ton projet, plus tu vois la big picture.

Tu vois le point de départ et tous les autres qui ont suivi.

Tous les liens qui ont été créés, les synergies aussi et tous ceux à créer encore.

Tu t’aperçois que c’est infini. Que ta créativité et ton envie peuvent t’apporter beaucoup et que tu peux faire encore tant de choses.

Et en fait, y’a pas de point d’arrivée, y’a que le chemin et c’est assez divin (pour la rime).

 

Donc c’est fouillis mais c’est clairement le kiff.

Et c’est que le début, pour moi en tout cas avec efkeria.